Cérémonies en demi teinte partout, car nous avons décompté moins de présents durant la messe dite unitaire, célébrée en l’église d Uhart-Cize, office qui rassemblait les représentants des 3 communes voisines de St Jean Pied de Port, Ispoure et Uhart-Cize.
En fin de messe, chaque délégation rejoint sa commune et sa stèle souvenir de nos morts durant les conflits. Là autour de villageois, de notre porte-drapeau, des représentants municipaux et scolaires, le rituel s'est déroulé avec le message de M. Sébastien Lecornu, lu par Mme Christine Larregain, première adjointe remplaçant le maire empêché, puis l'appel des morts par les enfants de l'école, mise en place d' une gerbe de fleurs avec leur maîtresse. Enfin les vingt-cinq personnes présentes ont entonné la Marseillaise.
Après quoi M. Gilles Crochet a invité les présents à se rendre dans la salle de la mairie pour l'apéritif traditionnel.
Voici le message de M. Sébastien Lecornu :
« 8 Mai 2024.
Il y a 79 ans, à Berlin, la France surmontait « l’étrange défaite » de mai 1940 et l’esprit de collaboration. Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitulait, le fracas des armes se taisait en Europe.
Ce jour-là, il faisait chaud sur la France comme dans le cœur des Français lorsqu’ils ont appris la nouvelle : « La guerre est gagnée ! Voici la Victoire ! ». Ces quelques mots, prononcés par la voix du Général de Gaulle, qui depuis le 18 juin 1940 avait poursuivi le combat, ont résonné dans le pays, et bien au-delà.
La délivrance est là. Et, en même temps que les larmes de joie, la douleur fait briller les yeux des Françaises et des Français.
Car la Victoire, si heureuse soit elle, n’efface ni la guerre qui a eu lieu, ni ses ravages et ni ses morts. Des ruines de Rennes et de Saint-Lô, aux plages de Normandie et de Provence, d’Oradour-sur-Glane aux monuments aux morts sur lesquels on gravera bientôt des noms nouveaux : c’est dans un silence de mort que résonnent les premiers cris de la Libération. Dans le silence des murs d’Izieu et de celui de toutes les maisons dont les habitants furent assassinés.
Le 8 mai 1945, dans un élan collectif, chacun pleure les morts et salue ceux qui ont combattu. 79 ans après, réunis devant nos monuments aux morts, nous leur rendons un même hommage.
Nous nous souvenons de ceux de 40 et de leurs efforts héroïques, à Montcornet, à Saumur, à Narvik ou dans les Alpes.
Nous nous souvenons des hommes et des femmes qui ont refusé d’abandonner la Patrie à ceux qui l’avaient occupée et à ceux qui l’avaient trahie. Résistants, ils s’étaient engagés sans calcul, sans garantie, mais résolus à vivre libre ou à mourir.
Nous nous souvenons des combattants des Forces Françaises Libres, venant de France, d’Afrique, des outre-mer et d’ailleurs. Ils étaient soldats, légionnaires, aviateurs, tirailleurs, marsouins ou marins. Ils sont arrivés sur les plages de Normandie et de Provence après les glorieux combats de Bir-Hakeim, de Koufra, dans les sables des déserts d’Afrique et du Levant, à Monte Cassino. Ils débarquaient en France, guidés par la liberté, qu’ils aimaient plus que leur propre vie. Ils se sont battus et n’ont jamais plié.
Nous nous souvenons du soutien décisif de nos Alliés d’alors, de ces combattants partis à l’assaut de l’ennemi côte à côte avec les Français libres, de ces millions d’hommes et de femmes qui se sont unis pour hâter la Victoire.
Nous nous souvenons également de toutes les victimes civiles qui payèrent un immense tribut. Elles trouvèrent la mort dans les exactions de l’occupant ou les bombardements de l’invasion ou de la Libération.
Nous nous souvenons des victimes de la déportation politique et raciale, dans les camps de concentration et dans les camps de la mort. Nous nous souvenons des juifs, tziganes, homosexuels, handicapés physiques ou mentaux, haïs et assassinés simplement parce qu’un jour ils étaient nés.
Nous nous souvenons aussi de ces Français et des ces Françaises d’Alsace ou de Moselle, enrôlés malgré eux dans l’armée de l’occupant, sous un drapeau qui n’était pas le leur.
Il y a 79 ans, la France et l’Europe avaient perdu leur innocence. Et c’est avec la conscience grave du passé que chacun se mit à imaginer les jours heureux. Avant même la fin de la guerre, de nouveaux défis se faisaient jour. De nouvelles ambitions, aussi.
Une ambition politique partagée par toutes les forces qui avaient contribué à la Libération et qui, rassemblées autour du général de Gaulle, avaient formé un gouvernement provisoire. L’ambition de l’établissement de la démocratie la plus large, car les peuples avaient compris, par les armes et par le sang versé, que le nationalisme est un fusil chargé. Tous pressentaient déjà que la construction européenne serait nécessaire au salut de l’Europe.
Une ambition sociale, celle de la sécurité sociale, du droit au travail, de la sécurité de l’emploi. Celle qui a donné à tous les enfants la possibilité de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture, pour que soit ainsi promue une élite non de naissance mais de mérite.
Une ambition économique qui, ne se limitant pas à la reconstruction, a offert à notre pays les moyens de son indépendance et de sa prospérité.
De la guerre, du 8 mai 1945, nous avons conservé une mémoire. Celle-ci s’est nourrie de l’histoire des combats de la France Libre et de la Résistance comme de celle de la déportation et de la collaboration. Cette mémoire est notre héritage autant qu’une leçon.
Depuis 79 ans, nous ne l’avons pas oubliée. Pour toujours, elle nous anime.
Vive la République !
Vive la France ! »
Bonne journée à tous.
Jean-Baptiste
Les enfants et leur maîtresse déposant les fleurs au pied de la stèle.
Depuis le mois de Janvier à URUMQI au Nord-Ouest de la chine
1 000 morts par assassinat, selon Rebiya Kadeer! ! !
Et le MONDE ferme les Yeux....en vacances ! ! !
Pas de Trève , les exécutions
continuent...chaque jour à 8 heures...cela fait :
" 1 000 bouches de moins à nourrir" ! me dit un Chinois !
~~ Le BOUCHER CHINOIS de Beijing : Hu Jintao,
...avec son sourire sordide !
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Mais aujourd'hui, rien n'a changé avec Xi JIPING,
Il Torture , il Tue
...en 2009 déjà 17 385 morts !~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~7000 EXECUTIONS EN 2008 en CHINE ! ! !
~
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Pour l'année ....2008.........il y en a eu.....
....2000 avant les JO 2008...une balle dans la tête ! ! !
....20 par jour....600 par mois....
...Avec des balles creuses...la balle de droite ! ! !
Et la famille doit payer la Balle : coût 8 euros ! ! !
~~Aucun Pays sur la planète TERRE ne fait mieux ! ! !
~~La Chine à donc la MEDAILLE D'OR de la MORT
de 4000 chinois, qui ne pensent pas comme leur Chef....
....avant l'ouverture des JEUX OLYMPIQUES de 2008 ! !
Le président Xi Jinping, actuellement en France,
c'est le HITLER des "Temps Modernes ",
et il n'est Président que jusqu'au,
troisième périphériques de PEKIN, après c'est le peuple
qui peut mettre l'allumette, et enflammer la Chine ! ! !
~~ La révolte en CHINE , est pour demain ! ! !
Car n'allez pas croire qu'il n'y a que les tibétains,
qui sont tués d'une balle dans la tête ! ! ! !
...Les derniers instants, avant la mort...elle ferme les yeux............................................................~Mais il y a eu en 1959, L' invasion Chinoise avec:
Ses obsèques se sont déroulées le vendredi 19 avril 2024, en notre église paroissiale, celle de son baptême et de ses premiers sacrements, édifice auquel il était très attaché.
La bière était portée par quatre de ses petits neveux. La prière universelle prononcée également par les membres de sa famille.
Nous avons reconnu dans l’assistance civile, les familles d’Ispoure bien sûr, les anciens maires de la commune, des délégations de Lasse, Armendarits et Aroue, villages où résident sa nièce et ses neveux, et enfin une grosse représentation du clergé, treize prêtres dont trois évêques qui emplissaient le chœur de notre église.
Parmi ces prêtres, nous avons reconnu les trois prélats : Mgr Aillet, évêque en exercice, Mgr Moleres, ancien evêque, et Mgr Housset, enfant du pays. Dans les prêtres, nous avons reconnu quelques têtes locales : Xipri Arbelbide, Barnetche, Jaureguy et Mounho, et bien sûr notre pasteur récemment déchargé de son ministère à Garazi, l’abbé Dominique CORNU, qui se chargea de l’homélie avec le brio que nous lui connaissons.
Notre nouveau prêtre François-Régis Jasnot se fit très discret devant un tel panel d’ecclésiastiques, orchestrant parfaitement cette belle cérémonie concélébrée par les trois prélats cités, et rehaussée par les chants soutenus des fidèles.
Chaque intervenant repris le parcours élogieux de Beñat Goity, rappelé dans notre article précédent. Il repose désormais auprès de ses frères, au-dessus de sa maison natale Arantzalia.
Nous renouvelons à sa nièce, ses neveux et leur famille, nos plus sincères et amicales condoléances.
Nous apprenons avec tristesse, le décès de notre voisin et homme d’église que fut Beňat GOITY, né à Ispoure le 15 mai 1926.
Il était le second des trois fils nés dans le foyer de Pierre Goity et Catherine Etchebarne.
Après l'école primaire, il suivra ses études à Hasparren, au petit séminaire d’Ustaritz , au grand séminaire de Bayonne et à Rome au séminaire français de théologie.
En 1952, à 26 ans, il est nommé successivement vicaire à Saint Jean de Luz, puis vicaire à la Cathédrale de Bayonne, secrétaire particulier de notre évêque Mgr Gouillon, professeur de dogmatique, patrologie et théologie au Grand Séminaire, supérieur du Petit Séminaire d’Ustaritz, curé en titre de Saint-Charles à Biarritz, Official du tribunal ecclésiastique dont la mission est l’instruction des déclarations de nullité de mariage. Parallèlement il eut la charge du bulletin diocésain.
Passionné par des ouvrages qu’il avait découvert lorsqu’il était étudiant dans la salle de consultation du séminaire, il en gardera une forte attraction pour écrire l’histoire, et publiera un ouvrage sur l’histoire du Diocèse et ses limites territoriales, travaux pour lesquels il reçut le 17 janvier 2011, à 84 ans, le titre de Docteur en droit Canonique, décerné par les membres de la faculté de droit canonique de Toulouse, venus spécialement à l’évêché de Bayonne pour cette distinction.
Enfin, il reçu la citation de Prélat d’honneur de sa Sainteté, qui lui donna le titre civil de Monseigneur.
Ce puits de science, n’en fut pas moins une personne simple, abordable, à l’ouverture d’esprit remarquable. Nous avions toujours plaisir à le rencontrer le dimanche à Ispoure où il venait rendre visite à ses frères, et profiter par la même occasion d’un bon repas préparé par ses belles sœurs. Longtemps, lors de la messe des fêtes d’Ispoure, il prenait honneur à venir officier dans cette église, celle de son baptême et de ses premiers sacrements.
Pour ceux qui écoutent Radio Lapurdi,(émetteur du Jara - 106,9 Mhz), il se prêta de bonne grâce à une série de cent émissions relatives à l’histoire passionnante du diocèse et ses attributions historiques pas toujours respectées par l’évêque de Pampelune.
Beñat s’était retiré dans la maison de retraite des prêtres Arditeya de Cambo-les-bains, et était toujours en contact avec l’extérieur par le biais de l’informatique qu’il maîtrisait parfaitement.
Il était l’oncle bienveillant de Kattin Goity-Delgue, Peio et Jean-Pierre Goity, tous trois honorablement connus dans notre village.
Nous présentons à sa nièce et ses neveux ci-dessus cités, à leurs familles respectives et à la communauté religieuse, nos sincères condoléances.
Selon ses volontés, un dernier hommage pourra lui être rendu au Funérarium de Garazi, à partir de demain 17 avril 2024.
Ses obsèques religieuses seront célébrées dans l’église Saint-Laurent d’Ispoure, le vendredi 19 avril 2024 à 10 heures, en présence de l’évêque Monseigneur Aillet.
C’est maintenant une opération bien rôdée avec Maïder, l’animatrice de l’EHPAD, que de rendre visite aux aînés qui y résident.
Nous étions dix du club, et avons rencontré ce mercredi 10 avril 2024 une douzaine de pensionnaires, parmi lesquels nous avions plaisir à reconnaître et jouer avec des personnes bien connues dans le village, souvent même anciens adhérents de notre club.
C’est ainsi que nous avons eu le privilège de voir notre centenaire, Jeanne Erguy, puis Augustin Sindé qui descend rarement, mais sur l’insistance de sa fille Sylvia, rejoindra l’équipe de muslaris avec Mayie Luro, elle aussi acharnée aux cartes, puis, Marianne, Huguette, Bernadette et Daniel, pour ne citer que ceux que nous connaissons bien.
Un bon moment passé ensemble durant deux heures, avec l’appui de bénévoles. Déjà notre prochaine visite est programmée.
Merci à la structure LURO qui nous accueille avec beaucoup de gentillesse, dans ses locaux qui seront peut-être les nôtres dans quelques années…